Où ? Jardin du Luxembourg – 6ème arrondissement
Ce buste en pierre de Charles Baudelaire (1821-1867), vous le trouverez en entrant dans le Luco par la rue Auguste Comte et en suivant le chemin vers la gauche.
Il se situe grosso modo en face du Lycée Montaigne que l’on aperçoit à travers la grille.
Sur le piédestal est apposée une plaque où est gravé un passage – la dernière strophe – du poème « Les Phares ».
Ce poème se situe dans les premiers textes des Fleurs du Mal.
Baudelaire y évoque des artistes (Rubens, De Vinci, Michel-Ange, Rembrandt, Puget, Watteau, Weber et bien sûr Delacroix) qui, par leur génie (sculpture, peinture, musique) ont tous tenté chacun en son temps d’approcher la beauté éternelle et par cette quête infinie et tourmentée du divin ont, ainsi que des phares, éclairé leur époque.
On remarque dans ce texte que Baudelaire ne cite aucun écrivain. Trop modeste Baudelaire ? Probablement pas ! Par ce poème, il devient d’emblée celui qui par sa plume – trempée dans le vif du génie – va poursuivre la quête d’absolu de ses illustres aînés.
Cette statue rend hommage à ce poète important qui, enfant, se promenait avec sa mère dans le jardin du Luxembourg.